Ce n’est pas du sable

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DATES & LIEUX

14/10/2014 – 20h : Centre Culturel D’Evere – Espace Toots, Bruxelles


14/10/2014 – 10h : Centre Culturel D’Evere – Espace Toots, Bruxelles


08/10/2014 – 20h : Cité Culture, Bruxelles


08/10/2014 – 10h : Cité Culture, Bruxelles


07/10/2014 – 14h : Cité Culture, Bruxelles


20/03/2014 – 20h : Action Week Against Racism – Fondazione Mondinsieme & La Fonderia, Atterballeto, Reggio Emillia, Italie


19/03/2014 – 20h : Action Week Against Racism – Fondazione Mondinsieme & La Fonderia, Atterballeto, Reggio Emillia, Italie


19/03/2014 – 10h : Action Week Against Racism – Fondazione Mondinsieme & La Fonderia, Atterballeto, Reggio Emillia, Italie


25/01/2014 – 20h : Cité Culture, Bruxelles


24/01/2014 – 20h : Cité Culture, Bruxelles


23/01/2014 – 20h : Cité Culture, Bruxelles


29/11/2013 – 19h : Cité Culture : Banc d’essai


19/11/2013 – 19h : Cité Culture : Banc d’essai

CONTEXTE

Danse le cadre du projet « Nos TERRES », que la compagnie Transe-en-danse a mené avec le soutien du programme Culture 1 .2.1 de la Commission Européenne, la création du spectacle « Ce n’est pas du sable, mais on ne le saura qu’après » a rassemblé une vingtaine d’artistes de cultures et de convictions spirituelles différentes, originaires de Belgique, de France, d’Italie, du Burkina Faso, d’Haïti, de Libye, des Pays-Bas, du Japon, l’Inde, du Rwanda, du Congo et du Maroc, autour de recherches artistiques et philosophiques basées sur la pluralité des lectures possibles de l’actualité et de l’Histoire.

L’objectif : mettre en valeur ce qu’il peut y avoir d’universel dans le rapport à la spiritualité, afin de rappeler à nos mémoires un socle commun d’humanité, au-delà des normes et des dogmes qui peuvent nous enfermer et nous faire construire des murs face à nos voisins.

Dans cette optique, le projet ouvre une porte artistique au dialogue interconvictionnel, afin de développer de nouveaux moyens pour des personnes de différentes croyances ou convictions de construire ensemble une cohabitation pacifique. Nous utilisons le terme « interconvictionnel », car nous voyons l'athéisme et la laïcité comme des convictions au même titre que les religions et autres formes de spiritualité du monde.

ATELIERS DE SENSIBILISATION

Atelier lié : « En quoi tu crois ? » :  2h minimum

Jeux et exercices corporels créent une confiance physique entre les participants, qui apaise leur regard et permet d’ouvrir la porte au dialogue interconvictionnel (nous utilisons le terme de convictions plutôt que religion afin d'inclure les athées dans le dialogue nécessaire) : par le chant, la danse et l'expression corporelle, les participants tissent entre eux un lien de confiance non verbal où chacun est responsable de la confiance que l’autre peut lui porter. Un travail sur les émotions permet ensuite à chacun de se mettre dans la peau de l’autre, ce qui favorise enfin un échange en douceur quant au sujet délicat des croyances et des valeurs de chacun d'entre eux. La prise de conscience du cheminement qui nous pousse personnellement à croire ou non à certaines choses, permet à chaque participant de mieux comprendre la position des autres. L'objectif n'est pas d'être d'accord, mais d'entrer en contact avec notre humanité commune, et de ne pas juger un livre à sa couverture ni au titre qui lui a été donné !

Ces outils peuvent se décliner de différentes manières, y compris sous forme e retraite spirituelle de plusieurs jours, ou également être transmis aux professionnels de l’éducation formelle ou informelle, via des formation pédagogiques construites sur demande.

Par des méthodes ludiques, artistiques et physiques, il s’agit de faire émerger les questionnements qui mènent chaque participant à adhérer à certaines croyances ou valeurs. La prise de conscience du cheminement qui nous pousse personnellement à croire ou non à certaines choses, nous permet ensuite de mieux comprendre la position de l'autre : d'une position figée avec laquelle nous ne sommes pas d'accord, elle devient le fruit d'un parcours personnel dont nous pouvons comprendre la logique, même si nous n'y adhérons pas. Un autre regard devient alors possible, permettant la cohabitation.

[tds_info]En savoir plus[/tds_info]

TEMOIGNAGES
Du spectacle « Ce n’est pas du sable, mais on ne le saura qu’après » je retiens;

"…qu’on devrait célébrer nos différences et celles devraient nous rapprocher et pas nous séparer
d’avantage "

Clara, 16 ans, anglaise, Académie Royale des Beaux-Arts

"… qu’il est important de apprendre à connaitre la personne avant de la juger sur son apparence. Apprendre
à faire confiance à l’autre. Chercher à comprendre qui je suis, d’où je viens et qui je deviens "

Nouhaila, 17ans, belge, Académie Royale des Beaux-Arts

"… que quoi qu’on fasse, nos vies sont toutes liées à la même destinée, la mort. Mais que grâce à toutes nos
différences rien empêche d’avoir un monde meilleur »

Marine, 15 ans, Belge, Académie Royale des BeauxArts

"… que nous sommes tous différents mais nous devons rester en même temps unis, parce qu’au final malgré
nos différences nous sommes tous égaux, tous frères en humanité "

Aicha, 17 ans, Belge/Marocaine, Institut Bischffsheim

"… que les hommes ont la même origine (sable > poussière), les mêmes constituants, nous sommes fait de la
même manière. Les religions sont basées sur les mêmes valeurs et que les générations qui suivent
reproduisent les même erreurs "

Guerreau, 16 ans, Francaise, Institut Saint-Luc

"… l’usage de l’argile : nous sommes tous très humains, peu importa nos couleurs "

Shiva, 19 ans, Belge-Tunisienne, Académie Royale des Beaux-Arts

"… les questions que le conteur sur scène se posait par rapport au monde, parce qu’on se les pose tous mais
on ose jamais les exprimer à voix haute "

Yelda, 17 ans, Belge-Libanaise, Institut Pierre Paulus

"… la scénographie du spectacle : j’étais émerveillée parce qu’elle était extrêmement simple mais elle en
racontait beaucoup. J’ai été touchée par la beauté des gestes, l’élégance des danses et j’ai été tout au long
en questionnement car je me faisais des hypothèses pour comprendre et parfois ce que je croyais avoir
compris changeait et m’ammenait encore ailleurs ! J’ai adoré ! "

Léa, 16 ans, Belge, Institut Saint-Luc

"… la danse, qui parle de ce qui nous relie et de comment vivre ensemble, j’ai adoré ! Ce que j’ai aimé aussi
c’est les questions posées par le conteur sur scène : Pourquoi on vit ? Pourquoi on meurt ? Tout le monde
se pose ce genre des questions dont on ne connait pas la réponse "

Cathy, 16 ans, Académie Royale des Beaux-Arts

De l’atelier de sensibilisation au dialogue interconvictionnel, j’ai appris;

"…que la confiance s’apprend et s’établit avec le temps. Que le partage est une valeur que chacun possède
et qu’on en apprend toujours par les autres. On n’a pas besoin de voir quelque chose pour la sentir, on
peut écouter les autres dans leur silence aussi, et cette communication est primordiale. "

Eloise, 17 ans, Belge-Suisse, Académie Royale des Beaux-Arts

"…à découvrir les personnes que je croise tous les jours, à les connaitre plus loin que par leurs prénoms et
apparence physique "

Nhung, 15 ans, Belge-Vietnamienne, Académie Royale des Beaux-Arts

"...Ça nous a jamais arrivé d’échanger de cette manière avec d’autres sur la questions des
religions/croyances (..). Avant de faire l’atelier, personne ne savait que je suis musulmane, je l’ai gardé pour
moi. Ca a étonné mes camarades, mais maintenant si quelqu’un me le demande je lui dirai qui je suis."

Diane Maya, 16 ans, Belge-Sénégalaise, Académie Royale des Beaux-Arts

"… que nous sommes tous le résultat d’une construction progressive et que nous avons malgré nos
différences des points communs » (Armel, 16 ans, Belge/Ivoirien, Institut Bischffsheim)
… à être plus à l’écoute, à mieux comprendre le pourquoi du comment. Donc finalement j’accorderai plus
d’importance au vécu des autres "

Aicha, 17 ans, Belge-Marocaine, Institut Bischffsheim

"… à avoir un peu plus de confiance en moi. J’ai vu les élèves de ma classe faire attention aux uns et aux
autres, cela m’a procuré une certaine assurance et de la responsabilité envers autrui "

Joséphine, 19 ans, française-Indienne, Institut St-Luc

"…à me faire confiance, à donner ma confiance, à oser, apprécier, à profiter… "

Aurélie, 16 ans, Belge, Institut Pierre Paulus

Pendant cet atelier, l’activité qui m’a le plus marqué c’est;

"… le jeu de confiance en binôme dans lequel un des deux devait guider l’autre qui avait les yeux fermés. Ça
m’a permis d’apprendre à faire confiance à l’autre et lui donner la possibilité de me faire confiance
confiance en le guidant à mon tour"

Felix, 17 ans, Belge, Institut St-Luc

"… l’activité sur «la religion vu par chacun, m’a vraiment touchée car parler à la place de l’autre, permet
aussi de le comprendre, et surtout de l’écouter avec attention. Je pense que c’est important de savoir
écouter, surtout dans un groupe qu’on va garder pour toute l’année "

Guerreau, 16 ans, Francaise, Institut Saint-Luc)

"… les dessins qui devaient expliquer nos valeurs et comment nous nous sentons par rapport au monde. J’ai
aimé cette partie car j’ai découvert des choses sur mes amis et que j’ai pu parler librement comme à un
confident »

Jemma, 16 ans, Belge-Grecque, Institut Saint-Luc

"… l’activité pendant laquelle on devait dessiner ce qu’on pensait de la religion et après le partager avec les
autres, cela nous a permis de mieux nous connaitre "

Lauah, 16 ans, Belge-Marocaine, Institut Pierre-Paulus

"… l’échange vécu avec les autres pendant l’atelier. J’ai adoré ! Mon regard a beaucoup évolué car je
n’imaginais pas qu’on pouvait être si proches les uns des autres "

Alice, 16 ans, Belge, Institut Saint-Luc

"… l’ensemble de l’expérience vécue pendant l’atelier : pour mes futures rencontres avec des personnes de
différentes cultures/croyances, je me sens beaucoup plus en mesure d’oser échanger et partager en
sachant qu’on ne sera pas critiqué "

Diana, 16 ans, Belge-Russe, Lycée Dachsbeck

DUREE

 

  • Atelier : 2 heures à 3 jours.
  • Spectacle : 1h10.
  • Débat : 30 à 45 minutes

 

DISTRIBUTION

Concept, Direction Artistique et chorégraphie : Coline Billen.

Textes : Harvey Smith – Coline Billen

Mise en Scène : Soumaïla Zoungrana

Dramaturgie : Bart Walter

Créé et interprété par : Oliviero Vendraminetto, Dramane Ouattara, Coline Billen.
Avec le regard de : Delphine Maurel

Composition musicale : Grégoire Tirtiaux

Arrangements son : Raphaël Watelet.

Lumières : Charles Hoebanks, Sylvain Formatché.

Scénographie : Yssouf Yaguibou, Omar Semati, Céline de Vos

Costumes : Erika Forest.

Photographie et graphisme : Nizar Bredan

Production : Fabienne Audureau.

Communication et Diffusion : Maité Cardon

PARTENAIRES

Production : Compagnie Transe-en-Danse

Coproduction : Centre Culturel Cité Culture (Belgique).

En collaboration avec la compagnie N’Gambart (France), la Fondazione Mondinsieme (Italie) et l’association Face O Scéno (Burkina Faso)

Avec l'aide du Théâtre Les Tanneurs, Centre Culturel Marcel Hicter – La Marlagne, Salle Dublin, Centre Culturel de Jette, Ferme de Vevy-Weron, Asbl Le Goût d’Autre Chose, CEJI, Malaki Ma Kongo, Corp’Art.

Avec le soutien de la Commission Européenne (Programme Culture 1.2.1), WBI, Fonds Triodos, Ville de Bruxelles, Commune d’Ixelles.

AIDE A LA DIFFUSION / TOURNEES ART ET VIE
Ce spectacle bénéficie d'une reconnaissance du Ministère de la FWB. Une intervention du Ministère peut être demandée par l'organisateur comme aide à la diffusion du spectacle. Si elle est accordée, cette aide représente une réduction d'entre 630€ et 710€ sur le cachet du spectacle !
Le spectacle étant reconnu en Danse Contemporaine, cette intervention est "HORS QUOTATS". Si vous êtes un lieu reconnu Art et Vie, vous pouvez donc en bénéficier même si vous avez déjà atteints vos quotas. 
Retrouvez-nous dans le catalogue.
Cette intervention est aussi possible en cas de diffusion dans les établissements scolaires, à condition qu'au moins une classe de 5e ou de 6e secondaires y assistent également. Dans ce cas, la demande se fait par le responsable de l'établissement via le formulaire suivant.