NOS TERRES

 

LE PROJET « NOS TERRES »

  • La volonté de ce projet est de contribuer, grâce à la création artistique et la transmission pédagogique, à transcender les barrières entre les cultures et les communautés.
  • Ce projet aborde la question des mouvements de populations humaines et des flux migratoires vers l’Europe ainsi que l’Histoire, les mythes fondateurs, les croyances et les valeurs des différentes cultures auxquelles les populations vivant en Europe appartiennent.

 

Ce projet de coopération culturelle entamé en 2013 a reçu le soutien du Programme Culture 1.2.1 de l’Union Européenne et rassemble la Fondazione Mondinisme (Italie), la compagnie Ngambart (France), l’Association Face O Scéno (Burkina Faso) et Transe-en-Danse ASBL (Belgique).

LES RESULTATS

Le projet « Nos Terres » est une réflexion artistique interculturelle sur les notions d’Espace et de Temps qui relient entre eux tous les êtres humains.

Ce projet, qui a reçu le soutien du Programme Culture 1.2.1 de l’Union Européenne, a été mené du 4 mai 2013 au 3 mars 2015 par la Compagnie Transe-en-Danse en partenariat avec :

  • La Fondazione Mondinsieme Centre Interculturel de Reggio-Emillia (IT)
  • La Compagnie N’Gambart, Paris (France)
  • L’Association Face O Scéno, Ouagadougou (Burkina Faso)

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Principes et approches du projet « Nos Terres »

Dans le contexte de globalisation actuel, et alors qu’au sein de l’Union Européenne les frontières physiques deviennent de plus en plus poreuses, les conflits interculturels et religieux ne font que croître, fragilisant notre mémoire à propos d’un socle commun, d’un lien de parenté propre à toute l’humanité.

Le projet « Nos Terres », c’est la volonté de retrouver ce qui, malgré tout ce qui nous sépare, nous, habitants de la planète Terre, nous relie néanmoins intrinsèquement les uns aux autres. Cette recherche s’est axée autour de deux grandes thématiques, liées à un enjeu majeur pour l’Union Européenne, dans les rapports que les différents pays et leurs ressortissants entretiennent entre eux et avec le reste du monde :

  • L’Espace, lorsqu’il est limité, implique la notion de frontière. Nous l’abordons ici en référence aux mouvements de populations humaines et aux flux migratoires du reste du monde vers l’Europe.
  • Le Temps, à l’échelle humaine, est lui aussi limité car la mort vient mettre un terme à ce qu’on appelle la vie. Nous abordons ici la notion de temps en référence aux mythes fondateurs des différentes cultures auxquelles les populations vivant en Europe appartiennent, à l’Histoire et aux croyances qu’elles se façonnent pour répondre aux enjeux du présent.

Articulé autour de trois grands axes (la création, la sensibilisation, et la formation), le projet « Nos Terres » a impliqué la mobilité internationale de deux spectacles :

  • « Danse en Papier », un spectacle interactif de danse-théâtre, sur le thème des causes et des conséquences des migrations clandestines de l’Afrique vers l’Europe.
  • « Ce n’est pas du sable, mais on ne le saura qu’après » un spectacle mêlant conte et danse contemporaine métissée, sur le thème des conflits inter-religieux, qui vise à mettre en valeur ce qu’il peut y avoir d’universel dans la spiritualité, au delà des normes et des dogmes qui peuvent nous enfermer et nous faire construire des murs face à nos voisins.

Le projet « Nos Terres » s’est adressé aux publics qui n’ont généralement pas accès à l’Art, et a favorisé l’intégration et l’implication sociale de ces publics via des ateliers de sensibilisation donnés en amont des spectacles, mais aussi via des ateliers créatifs qui, en rendant ces publics acteurs eux aussi, nous ont permis de chercher avec eux quels sont les repères qui font du sens pour tout le monde, et ainsi pacifier des relations et des regards, pour promouvoir le dialogue interculturel.

Ce travail, effectué en regard sur nous mêmes, nous a permis de forger des outils très opérants pour s’adresser à des publics délicats et apaiser d’autres regards. Ces outils:

  • Mettent en valeur le potentiel créatif et culturel d’artistes d’origines différentes ;
  • Permettent d’engager un questionnement sur les notions de
« Territoire », « Frontière », « Religion », « Spiritualité », « Culture »… pour une meilleure compréhension de l’autre ;
  • Dépassent les difficultés verbales de l’inter-culturalité par le développement d’un autre type de lien social engagé sur une confiance construite de manière physique et ludique entre les participants ;
  • Permettent à des publics souvent exclus ou éloignés de « la Culture » (élèves de classes multiculturelles du secondaire, jeunes en décrochage scolaire, demandeurs d’asile) de prendre part au processus de questionnement et de création artistique de manière valorisante ;
  • Favorisent la communication et l’intégration entre des personnes d’horizons socioculturels variés,
  • Favorisent l’harmonie entre les participants du projet grâce à l’écoute donnée, tant aux besoins de chacun qu’aux différences de repères, de normes et modes de vie, de parcours et d’histoires aussi.
  • Permettent à des personnes différentes de s’investir ensemble sur un projet mixte pour une meilleure compréhension de l’autre,
  • Promeuvent non seulement le dialogue interculturel et la diversité en Europe, mais aussi la citoyenneté active des publics (notamment jeunes) qui bénéficient du projet en rappelant que, si nous avons chacun notre histoire personnelle, nous contribuons chacun à construire la même Histoire collective, qui nous lie en tant qu’Etres Humains vivant ensemble sur la planète Terre.

Enfin, en termes de formation, ce travail a donné lieu à toute une série de « bonnes méthodes et pratiques » que nous nous sommes attachés à transmettre entre artistes, éducateurs et pédagogues du terrain socio-culturel, via l’organisation de deux workshops d’échanges pour professionnels.

Réalisations en chiffres, pour les 22 mois du projet « Nos Terres »Nos terres